Le site dédié aux passionnés de culture !


23 Mars 1918 : Le Premier Tir sur Paris de la «Grosse Bertha»

La « Grosse Bertha »: Une Arme de Terreur Une Invention Redoutable La « Grosse Bertha », officiellement appelée Paris-Geschütz (canon de Paris), est une pièce… ...

🗓️ 23 mars 2025 📁 Le Saviez-Vous ! | Les Grandes Guerres

Le 23 mars 1918, Paris est secoué par un événement inédit et terrifiant : le premier tir de la « Grosse Bertha », un canon géant allemand capable de frapper la capitale française depuis des dizaines de kilomètres. Ce moment marque un tournant dans la Première Guerre mondiale, plongeant les Parisiens dans l’angoisse et rappelant que le front n’est plus si loin. Retour sur cet épisode historique qui a marqué les esprits.

23 Mars 1918 : Le Premier Tir sur Paris de la «Grosse Bertha»
⏳ 1 min

La « Grosse Bertha » : Une Arme de Terreur

Une Invention Redoutable

La « Grosse Bertha », officiellement appelée Paris-Geschütz (canon de Paris), est une pièce d’artillerie de longue portée développée par l’armée allemande. Avec une portée de plus de 120 kilomètres, elle est conçue pour frapper des cibles éloignées, semant la panique chez l’ennemi. Son nom est un hommage à Bertha Krupp, héritière de l’entreprise d’armement Krupp.

Un Déploiement Stratégique

En 1918, l’Allemagne cherche à reprendre l’initiative sur le front occidental. Le tir sur Paris vise autant à détruire des infrastructures qu’à saper le moral des civils et des soldats français. Le choix de la capitale comme cible symbolise une volonté de frapper au cœur de la nation ennemie.

Le Premier Tir : 23 Mars 1918

Une Explosion Inattendue

Le 23 mars 1918, vers 7 heures du matin, un obus explose soudainement dans le quartier du Quai de Seine, à Paris. Les habitants, incrédules, réalisent que la ville est désormais à portée de tir. En quelques heures, plusieurs autres projectiles s’abattent sur la capitale, faisant des dégâts matériels et des victimes.

La Réaction des Parisiens

La nouvelle se répand rapidement, plongeant la population dans un mélange de peur et de colère. Les journaux parlent d’une « arme monstrueuse », et les rumeurs les plus folles circulent. Malgré tout, les Parisiens tentent de garder leur calme, soutenus par les autorités qui organisent des mesures de protection.

Les Conséquences du Tir

Un Impact Psychologique Majeur

Si les dégâts matériels causés par la « Grosse Bertha » restent limités, son impact psychologique est immense. Les tirs répétés jusqu’en août 1918 rappellent aux Parisiens que la guerre est omniprésente, même loin des tranchées. Cette arme devient un symbole de la brutalité moderne du conflit.

Une Réponse Alliée Rapide

Face à cette menace, les Alliés intensifient leurs efforts pour localiser et neutraliser le canon. Grâce à des techniques de repérage sonore et aérien, ils parviennent à limiter son efficacité, mais la « Grosse Bertha » reste une épée de Damoclès jusqu’à la fin de la guerre.

Un Symbole de la Guerre Totale

Le premier tir de la « Grosse Bertha » sur Paris en 1918 illustre l’évolution de la guerre vers une dimension totale, où les civils deviennent des cibles à part entière. Cet événement, bien que moins meurtrier que d’autres épisodes du conflit, reste gravé dans la mémoire collective comme un moment de terreur et de rupture.

Articles similaires